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Sylvain Vergara nous livre ici, avec une grande sensibilité, un témoignage d’une période sombre de l’Histoire humaine. Âgé de 18 ans au moment de sa déportation, il écrira ce texte une quinzaine d’années plus tard. Bien que le sujet soit on ne peut plus douloureux, il aborde avec une écriture teintée de poésie la violence subie, la souffrance des corps et la confrontation quotidienne avec la mort. Son sens aigu de sa transcription des lumières, des affres du climat s’imprime sur notre rétine et nous plonge avec réalisme au cœur de cette atmosphère où le combat pour la survie est de chaque instant.